Cherif Mellal: Atteinte à l’intégrité nationale – Acharnement!
Chérif Mellal : Son mandat actuel et les charges qui planent sur lui
Chérif Mellal, ancien président de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), se trouve actuellement au centre de l’attention médiatique en raison de son procès qui s’est déroulé le dimanche 8 octobre 2023 au tribunal de Sidi M’hemed à Alger.
Les accusations qui pèsent sur lui sont graves, notamment celle d’« atteinte à l’intégrité du territoire national », en vertu de l’article 79 du code pénal algérien, qui prévoit des peines allant d’un à dix ans de prison, ainsi qu’une amende de 3 000 à 70 000 DA. Le verdict sera rendu le dimanche 15 octobre en cours, suscitant une grande anticipation et de nombreuses interrogations quant à l’avenir de Mellal.
L’ancien président de la JSK a été incarcéré depuis le 19 janvier 2023, mais son apparence devant le tribunal a été marquée par sa résilience et son sourire, en particulier face à ses partisans présents dans la salle d’audience du tribunal de Sidi Mhemed. Son avocat, Me Ouassel Abdenour, a rapidement soulevé des questions procédurales, mettant en avant l’illégalité présumée de la fouille électronique de son téléphone sans autorisation.
L’interrogatoire s’est concentré sur les éléments de preuve présentés contre Mellal, notamment des photos le montrant en compagnie de membres du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), considéré comme une organisation terroriste par les autorités algériennes depuis 2022.
Mellal a fermement nié toute implication politique, en raison de son intervention sur une chaîne de télévision, qu’on prêtant proche du MAK, selon l’accusation, portant exclusivement sur des sujets sportifs, notamment la Coupe d’Afrique.
Son équipe d’avocats a insisté sur le fait que Mellal ignorait la nature politique de cette chaîne. Ils ont également réfuté l’idée que des photos avec des dirigeants du MAK prouvaient sa complicité, arguant que de telles rencontres étaient courantes pour une personnalité sportive de sa renommée.
Concernant un tweet de Ferhat Mehenni, président du MAK, critiquant l’exclusion présumée de Mellal de la direction de la JSK, les avocats ont démontré que Mellal n’avait pas réagi au tweet, écartant ainsi toute implication dans cette affaire. Ils ont souligné le manque de preuves tangibles pour étayer les allégations d’une relation entre Mellal et le MAK.
De plus, les avocats ont posé des questions sur les témoins à charge, Azlef Malik et Ait Mouloud Djaafer, affirmant qu’ils étaient des associés avec lesquels Mellal avait des désaccords sur la gestion du club. Ils ont souligné que les différends liés à la direction du club ne constituaient pas une preuve de sa complicité présumée avec une organisation terroriste.
En résumé, l’affaire de Chérif Mellal suscite un intérêt considérable en Algérie et au-delà en raison des accusations graves portées contre lui. Sa défense insiste sur le manque de preuves concrètes de liens avec le MAK et sur le fait qu’il est avant tout une personnalité sportive, pas politique. Le verdict qui sera rendu le 15 octobre déterminera l’issue de cette affaire et aura des répercussions significatives sur la vie de Chérif Mellal, ainsi que sur le paysage sportif algérien. Les développements futurs de cette affaire seront suivis de près par le public et les médias.
Il est important de souligner qu’il y a en Kabylie des patriotes, des journalistes et médias qui font un excellent travail par amour à leur identité et à leur patrie comme l’est Chérif Mellal.