LAVAL: Entente de principe rejetée par 68% des syndiqués

Le rejet massif de l’entente de principe par le Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL) à hauteur de 68 % ne se résume pas seulement à une question salariale. Les enseignants, motivés par des préoccupations plus larges telles que la composition des classes et les conditions de travail, ont exprimé leur mécontentement en optant pour 22 jours de grèves sans solde dans le froid.

Les membres ayant voté, ce jeudi 18 janvier 2024, contre l’entente de principe estiment que les jeunes méritent bien plus que ce qui leur est actuellement offert. Cette position reflète un souci profond pour l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves, mettant en avant non seulement la rémunération des enseignants, mais également des facteurs cruciaux tels que la qualité de l’environnement éducatif et les défis auxquels les éducateurs font face au quotidien.

Parallèlement, l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal (APPM), également affiliée à la FAE, se trouvait réunie en assemblée jeudi soir. Au moment de la rédaction de ces lignes, le résultat du vote n’avait pas encore été dévoilé, laissant planer une incertitude quant à la position globale de la FAE vis-à-vis de l’entente gouvernementale. L’issue de ce vote au sein de l’APPM pourrait influencer le cours des événements et avoir des répercussions sur les prochaines étapes des négociations entre les enseignants et le gouvernement.

Par ailleurs, l’assemblée générale du SERL, regroupant plus de 6000 membres, a été le théâtre de débats animés, soulignant l’importance accordée aux enjeux éducatifs fondamentaux.

 Plusieurs délégués syndicaux avaient recommandé  le rejet de l’entente, le vote négatif massif confirme le désir de la communauté enseignante de voir des améliorations substantielles dans le système éducatif, allant au-delà des simples considérations financières.

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